ZERP : la société AURUM International SUARL envoie paitre ses employés

Le droit du travail est a priori bafouer par les responsables d’entreprises dites Asiatiques opérant à la ZERP de NKOK sise à 27 km de Libreville la capitale gabonaise.
Parmi les sociétés implantées à la Zone économique à régime privilégié de Nkok il y a AURUM International SUARL spécialisée dans le traitement du bois, elle licencie sans tenir compte du code du travail en République Gabonaise, mieux sans se référer aux orientations de l’inspection du travail. Et dans cette démarche de licenciement abusif elle aurait pour alliés les entreprises ; BACS, SEVEN Consulting, etc. Dont la tâche serait la mise à disposition. Cela au nez et à la barbe des autorités compétentes.
AURUM International SUARL serait intouchable car soutenue par des agents corrompus de l’administration publique et privée. Elle ne s’inquiète de rien dès lors qu’elle n’a de compte a rendre à personne sachant que la plupart des travailleurs n’ont aucun contrat de travail, ni bulletin de salaire encore moins de couverture sociale.

À la Zone économique à régime privilégié de Nkok les chefs d’entreprise chinois et indiens imposent leur dicta. Manœuvres et techniciens travaillent de 7 h 30 à 17 h 30 pour 5 ou 7 mille francs CFA/jour, sans tenir compte des heures supplémentaires. Et en cas d’incident (accident du travail) l’employé doit se prendre en charge à ses frais, a défaut d’être dégagé de l’usine de transformation du bois tel un paria.
C’est donc sans raison apparente que la société AURUM International SUARL s’est permise de licencier la semaine écoulée des dizaines de mères et pères de famille. Selon nos informations cette méthodologie vise essentiellement à faire d’eux des éternels employés par défaut.
Pour contenter leur départ après quelques échauffourées, les travailleurs en colère ont reçu ce mardi 3 août 2021 le paiement de leur durée au sein de l’entreprise à hauteur de 10 mille francs CFA/mois. Un mépris total pour certains n’hésitant pas a barricadé l’entrée de la société pour manifester leur mécontentement.
Au moment où nous quittions les lieux la médiation conduite par l’Entente Syndicale des travailleurs du Gabon (EN,SY,TG) n’a pas pu dissuader le groupe des jusqu’au-boutistes d’accepter le compromis.
Cette situation nous laisse devant un choix, celui d’avoir des explications de la part des responsables d’AURUM International SUARL malgré le fait que nous soyons interdit par son service de sécurité de faire correctement notre travail.