POLITIQUE

Visite d’Emmanuel Macron au Gabon : des députés français vent debout en faveur des détenus BLA, Jean Rémy YAMA, IKE NGOUONI…

Des députés français d’extrême-gauche, proche de l’opposition Gabonaise ont suggéré au président Français, Emmanuel Macron dans une lettre ouverte rendue publique mercredi dernier, d’évoquer avec son homologue Gabonais, Ali Bongo Ondimba, du sort des détenus à la prison centrale ; Jean-Rémy Yama, les frères Alihanga, Ike Ngouoni, et bien d’autres. Pendant son escale à Libreville dans le cadre du du One Summit Forest clôturé hier.  Une requête vraisemblablement tombée dans les oreilles d'un sourd au vu de sa réaction. 

A priori, cette demande n’a guère été prise en compte par le président français, Emmanuel Macron, car tel qu’il l’a si bien rappelé cette visite au Gabon n’a aucune visée politique mais plutôt à l’occasion d’un sommet international environnemental en sa 6e édition.

Précisons qu’à cette même date d’autres sons de cloches se sont fait également entendre sous d’autres cieux.

À propos, un député français LREM (majorité) siégeant à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale française a réagi en ces termes : « Mes collègues députés sont apparemment nostalgiques du bon vieux temps des colonies. Peut-être ne sont-ils pas au courant mais le Gabon est un Etat indépendant depuis 1960, et plus un territoire colonial administré depuis Paris », a-t-il déclaré.

Une volonté grotesque estime certains analystes de la vie politique française : « c’est comme si le président Ali Bongo Ondimba s’enquérait auprès de son homologue français du sort des gilets jaunes éborgnés durant les manifestations qui ont fait en tout onze morts. (…) M. Macron pourrait dire, de quoi je me mêle, et il aurait bien raison. Et bien, pour nous c’est pareil. Ce qui vaut pour les uns, la France, vaut pour les autres, le Gabon ! »

S’exprimant sur ce point, le Président Emmanuel Macron a affirmé le jeudi 2 Mars 2023 devant la communauté française vivant au Gabon : « Cet âge de la Françafrique est bien révolu et j’ai parfois le sentiment que les mentalités n’évoluent pas au même rythme que nous quand je lis, j’entends, je vois qu’on prête encore à la France des intentions qu’elle n’a pas, qu’elle n’a plus. »

« On semble encore aussi attendre d’elle des positionnements qu’elle se refuse à prendre et je l’assume totalement. Au Gabon comme ailleurs, la France est un interlocuteur neutre qui parle à tout le monde et dont le rôle n’est pas d’interférer dans des échanges de politique intérieure ». A-t-il martelé.

Un coup d’épée dans l’eau des neuf (9) députés français de l’extrême droite, est-on à même de croire au vu du résultat produit. 

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