SETRAG / RSE : sensibilisation des Cheminots à Franceville sur les Violences Basées sur le Genre en milieu professionnel
Les experts de l’Observatoire de Défense des Femmes et de Parité, les Cheminots ainsi que les sous-traitants de la SETRAG ont longuement échangé sur les Violences Basées sur le Genre en milieu professionnel le 28 juin 2022 à la Gare ferroviaire de Franceville dans le cadre de la campagne de sensibilisation initiée récemment à cet effet.

C’est aux alentours de 10 heures que les cheminots, prestataires de la SETRAG et autres personnels ont occupé en un laps de temps l’esplanade de la Gare ferroviaire de Franceville où ils ont été rejoints plut ard par les expertes de l’ODEFPA, non sans omettre les femmes et hommes de médias pour le démarrage des échanges.
Parmi les intervenants, il y a le responsable de la quatrième Coordination d’exploitation en remplacement du directeur général de la SETRAG, Christian MAGNI empêché. En plantant le décor ce dernier a signifié à son auditoire le bien-fondé pour les relais professionnels de prendre part à cette campagne de sensibilisation sur les VBG, avant de donner la parole à Aimée Félicité Essono-Eny, Consultante, experte en genre et psychologue chez ODEFPA.
« Les questions de genre en milieu professionnel sont un peu plus accentuées que partout ailleurs, il est donc judicieux que les employeurs et employés s’imprègnent des règles de cette nouvelle donne car notre société actuelle est truffée des inégalités. » A-t-elle relevé, avant de poursuivre :
“Parler de genre n’est pas question seulement de femmes ou d’hommes, mais des deux sexes. C’est une question de tous car à plusieurs niveaux chacun peut constater ou subir une forme de violence que ce soit« a-t-elle conclu.
Autre intervenante, Christine Nsa Mbenghan, également consultante à ODEFPA. Cette dernière s’est apaisanti sur le cadre légal en vigueur en République gabonaise pour lutter contre ce phénomène des violences basées sur le genre et a énuméré les différentes évolutions, notamment le code pénal gabonais qui est assez répressif sur toutes formes de violences en termes de condamnation et d’amandes. Les délits reprochés peuvent être : des pressions extra-professionnelles, des promotions conditionnés par le canapé, des viols, crimes et délits envers les enfants, des coups et blessures volontaires, des rapports sexuels avec mineurs, des mariages forcés, des harcèlements moral ou sexuel en milieu professionnel etc…
La toute dernière Intervenante, Sandrine Angha, personne ressource à ODEFPA a quant à elle fait étalage du guide de prise en charge dédié aux victimes des VGB. Elle a par la suite rappeler l’importance de s’en imprégner pour éviter de tomber dans les mails de la justice gabonaise et qu’aucun délit ne reste impuni dans notre société. De fait, il est important de dénoncer toutes les formes de violence subies.
Notons qu’une équipe d’agents de la SETRAG formée pour la cause poursuivra la sensibilisation et veillera à l’application des règles établies.
Après avoir été suffisamment édifié sur la question, les participants ont regagné leurs postes de travail tout en remerciant la Direction générale de la SETRAG pour l’initiative visant à lutter contre ce fléau de VGB considéré comme étant un obstacle à l’évolution au sein de l’entreprise.