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Naufrage de l’Esther Miracle : le gari et les vêtements attestent que les 17 corps repêchés aux frontières maritimes entre le Cameroun, le Nigeria et la Guinée-Équatoriale ne sont pas ceux des gabonais

Le capitaine de vaisseau, Charles Hubert Bekale Meyong, par ailleurs coordonnateur des opérations de recherches maritimes a annoncé au cours de son traditionnel point de presse hier que les 17 corps retrouvés à la frontière maritime entre le Cameroun, le Nigeria et la Guinée-Équatoriale ne sont pas ceux des gabonais. 

D’après la mission d’identification dépêchée sur les lieux, plusieurs éléments attestent que ces corps flottants à la frontière maritime entre le Cameroun, le Nigeria et la Guinée-Équatoriale n’ont absolument rien à y voir avec le drame survenu au large des côtes gabonaises.

En effet, une délégation gabonaise s’est rendue manu militari le dimanche 19 Mars 2023 à Limbe afin de s’en rendre compte si les corps repêchés par le navire de la marine espagnole avec l’appui de 3 patrouilleurs de la marine camerounaise sont ceux du naufrage du ferry Esther Miracle, datant de la nuit du jeudi 8 à vendredi 9 Mars 2023.

Selon les résultats de la mission, ces corps ne sont pas ceux des victimes du naufrage. Des preuves justifiant leurs origines ont été découvertes sur la plupart d’entre eux, à savoir : « Passeports, CNI, sachets de nourriture (gari), sachets de linge, etc. »

D’où la question de savoir ; s’il était nécessaire d’envoyer des experts gabonais au Cameroun afin d’identifier des corps sur la base de ces éléments et d’en déduire qu’il s’agit des sujets ouest-africains et non gabonais ?

Les autorités camerounaises, ne pouvaient-elles pas voir ce gari, ces passeports et vêtements emballés puis de les transmettre à la partie gabonaise ? À croire que l’on ne nous dit pas tout, estiment certains concitoyens :

« Vous allez jusqu’au Cameroun faire votre expertise sur le gari et des vêtements, n’avez-vous pas honte de tirer une telle conclusion. Ça aussi nous devons l’accepter n‘est-ce pas ? », a lâché Jean-Pierre Boudez, ancien agent à la SEEG, avant de poursuivre :

« Sur les gilets qu’ils portaient, n’y avait-il pas la mention  »Esther Miracle », au lieu de vous baser sur le gari », a-t-il martelé plein d’humour.

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