Poursuite des échanges entre Stéphane Clameur dit Mr le ministre, le bon grand du quartier et les populations du 2e siège dans le 1er arrondissement de la commune de Libreville. Après les étapes de Derrière la prison, Pleine Oreyti, et bien d’autres. Le tour revenait, le dimanche 16 mai 2021, au quartier Camp de boy de recevoir également le fils prodige et sa délégation.
Sans langue de bois, les participants à cette rencontre de prise de contact ont fait savoir au bon grand du quartier quelles sont leurs attentes : « Nous voulons des solutions Mr le ministre, notre premier problème ici c’est celui de la route, en arrivant vous l’avez sûrement constater. Nous marchons avec les pieds dans la boue. Ensuite, nous avons la poubelle qui gêne à l’entrée. Enfin il y a le banditisme, trop de voles et braquages dans notre zone. » A indiqué le responsable du collectif, H. Bernard.
Tandis que dans un ton plus ferme le jeune Momoadjambo a dénoncé l’attitude malicieuse des politiciens souvent venus solliciter leurs voix : « Nous sommes fatigués des promesses, nous voulons des actes concrets. Les politiciens passent leur temps à nous raconter des bobards et disparaissent une fois élus en nous laissant dans la même galère. »
À tour de rôle les intervenants se sont exprimés librement, non sans attendre la réponse de leur hôte : « Je ne suis pas ici pour faire des promesses, je préfère être jugé au pied du mur. Partout où je suis passé personne ne vous dira que j’ai promis des choses qui n’ont pas été réalisées. Ce que je vous demande c’est que nous aillons un contrat ‘’ gagnant-gagnant ‘’ pour les échéances électorales avenirs. » À martelé Mr le ministre, le bon grand du quartier qui n’en est qu’à sa première sortie dans cette partie de la capitale gabonaise.
