Moukagni Iwangou a du mal à comprendre comment l’opposition a pû abandonner tous les leviers du pouvoir d’état au PDG

Au cours d’une conférence de presse organisée ce lundi 28 décembre 2020 au siège du parti Union et Solidarité (US), le président, Dieudonné Moukagni Iwangou, à relever les insuffisances de l’opposition gabonaise sans conteste incapable de parler d’une même voix face aux errances du pouvoir PDG. Selon le leader du parti Union et Solidarité (US), l’opposition n’est point outillée pour faire barrage au camp d’en face par rapport au projet de loi portant révision constitutionnelle parce que évoluant en ordre dispersé.
Le jeu des majorités parlementaires est un fait, et cela a été longuement évoqué lors de la conférence de presse organisée ce lundi 28 décembre 2020 par le président de l’Union et Solidarité (US), par ailleurs ancien ministre d’État en charge de l’enseignement supérieur, Dieudonné Moukagni Iwangou : « La vérité commande d’affirmer que le Parti Démocratique Gabonais détient a lui seul le sort de la Nation. C’est une lourde responsabilité.
C’est une responsabilité qui invite le PDG à s’élever au-dessus des clivages de toutes sortes, pour façonner le modèle gabonais à l’épreuve des meilleures pratiques qui ont cours dans le monde, le tout dans l’intérêt de tous, et non pour des convenances particulières ».
Visant également les acteurs politiques de son camp dans son allocution, Dieudonné Moukagni Iwangou rappelle l’importance d’avoir une bonne opposition, celle à même de porter l’espoir d’une offre politique nouvelle, parce que le changement est l’oxygène de l’évolution d’un pays : « Je voudrais exprimer toute mon admiration à nos élus, toutes chambres réunies, qui articulent avec dignité et talent, la faiblesse du nombre, et la force des arguments.
Mais depuis peu, et à propos d’une procédure parlementaire et non-référendaire, j’entends des appels demandant au Peuple de rester vigilant, pour faire échouer le projet de révision. (…)
Sans œillères, nous devons nous asseoir, et avoir la force de regarder comment, par nos propres errements, nous avons littéralement abandonné au Parti Démocratique Gabonais, tous les leviers du pouvoir d’état. »