Mairie de Libreville / grève générale illimitée : Christine MBA N’DUTUME épouse Mihindou dans de sales draps
La situation dans laquelle est plongée la municipalité de Libreville semble ne pas connaître son épilogue au vu de la non-satisfaction à ce jour des revendications émises par les partenaires sociaux à l’égard de Christine MBA Ndutume épouse Mihindou à l’origine, selon eux, de ce bras de fer compromettant une éventuelle sortie de crise définitive.

Le Maire de Libreville Christine MBA Ndutume épouse Mihindou refuserait catégoriquement de prendre en compte le cahier des charges à l’origine de ce soulèvement des partenaires sociaux. Des revendications parmi lesquelles : l’engagement d’un nombre important d’agents, non pris en compte par la solde ; L’absence de couverture par la CNSS des agents retraités ; L’absence des avancements automatiques dans les carrières des agents municipaux ; Le non-paiement des services rendus aux agents municipaux faisant valoir leurs droits à la retraite, et bien d’autres.
Cependant, elle se défend d’avoir ouvert dès son arrivée à la tête du Conseil municipal en juillet 2021 des négociations avec la CNSS en vue de la réactivation de ses prestations avec la mairie, accélérer l’audit partiel des ressources humaines, d’avoir convoqué la Commission Administrative Paritaire non tenue depuis 16 ans, mis en place un dispositif devant permettre le départ à la retraite des agents municipaux concernés pour les périodes allant de 2018 à 2020 ainsi que ceux de 2021 et 2022.
Selon elle, ce sont plutôt les organisations syndicales qui ont préféré la grève en incitant à la perturbation des activités au sein des Mairies et des marchés en violation des textes en vigueur, plutôt que le dialogue, voie indiquée pour la résolution des conflits.
Pourtant, au cours d’une réunion de crise convoquée récemment par cette dernière, il a été convenu de la mise en place d’une commission Ad-hoc dont les conclusions ont été fournies, mais ne semblent ne pas satisfaire les centrales syndicales favorables à une enquête du gouvernement via les autorités judiciaires par rapport au fichier solde des personnels émargeant en indemnité forfaitaire spéciale, regorgeant près de 400 agents imaginaires.
Cette défiance réciproque n’est donc pas pour résoudre ce problème aux conséquences désastreuses tant, pour les populations, que l’appareil municipal de la Commune de Libreville à quelques mois des échéances électorales, sachant qu’elle regorge un vivier électoral important favorable au pouvoir en l’occurrence au Parti Démocratique Gabonais (PDG) auquel elle appartient.