POLITIQUE

Karine Cecilia Arissani refuse d’être perçue comme la traîtresse de Brice Laccruche Alihanga

Après avoir défrayé la chronique avec ses frasques à répétitions tant au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG) qu’avec les soldats têtus, Karine Cecilia Arissani refait parler d’elle dans une publication Facebook de Kemmel-Kersaint Mouleka datée du Jeudi 29 Octobre 2020. Sur ce coup, l’ancienne Secrétaire Exécutif de l’ARTF botte en touche les accusations portées à son égard par un internaute sur l’arrestation et l’emprisonnement de Brice Laccruche Alihanga.

« Pour livrer une personne, il faut d’abord savoir ce qu’elle fait. Pour livrer quelqu’un il faut être au cœur de ses projets et de son quotidien.

Si moi je connaissais vraiment tout, j’aurais été arrêté depuis. Si j’étais au cœur de ce qu’il faisait au quotidien, je serais arrêté.

Pour livrer quelqu’un, il faut connaître tout ce qu’il fait et être chez lui et avec lui en permanence. » Affirme-t-elle en se soustrayant des turpitudes actuelles de Brice Laccruche Alihanga.

« Arrêtez de me chercher comme un bouc-émissaire dans l’arrestation de notre compatriote. Je ne suis ni les renseignements et encore moins la justice. » Souligne-t-elle. Et expliquant pourquoi il portait ce qualificatif de Messager intime d’Ali Bongo Ondimba : « Nous l’appelions le soldat le plus gradé à cause de son double poste de DC du PR et au parti. Nous l’avons soutenu, car il avait été nommé par le Président. »

Extrait 1 de la publication de Karine Cecilia Arissani © La Une Média Gabon

À priori, si la situation est telle quelle au sein de l’Ajev ce n’est nullement de sa faute. Selon l’ancienne patronne des soldats têtus, l’arrestation puis l’emprisonnement de Brice Laccruche Alihanga n’est pas son œuvre. Elle invite d’ailleurs ceux, la considérant comme une traîtresse à bien vouloir se renseigner et mener leurs propres enquêtes.

Sur sa lancée, Karine Cecilia Arissani adresse à l’internaute : « Qui a plus trahi ? Moi ou tes frères Ajeviens qui pour certains ne sont plus en prison ou qui sont dans la ville et qui étaient au quotidien avec lui, qui brillaient pour certains par le mépris, l’arrogance. Combien de publications ai-je fait pour attirer l’attention sur le comportement de certains Ajeviens prochent de BLA et combien de fois ai-je pris le courage de dire à BLA que ce qui se passe autour de toi va te retomber dessus et ils vont tous te lâcher. M’a-t-il écouté ? Bien au contraire les Ajeviens se sont lâchés sur moi par des caricatures, des injures à mon encontre sur les réseaux sociaux. »

Extrait 2 de la publication de Karine Cecilia Arissani © La Une Média Gabon

Puis de mentionner : « Même BLA dans son fort intérieur sait que je ne suis pas responsable de ce qu’il vit. Qui suis-je pour décider à la place de la justice ? Qui suis-je, un agent de renseignement, de la DGR ou du B2 pour avoir des éléments ou enfermer quelqu’un ? »

Sur la question de savoir si elle demeure où pas un soutien d’Ali Bongo Ondimba : « Moi lâcher Ali, tu m’amuses vraiment. Certes, les soldats têtus n’existent plus mais j’ai créé ma TEAM. Ali est mon choix et il le sera jusqu’au bout. C’est Ali BONGO ONDIMBA le PATRON, mon soutien pour lui c’est jusqu’au bout car un engagement est un engagement.

Je n’ai jamais laissé mon soutien pour Ali malgré vos injures, etc. Je ne me reproche de rien et ma conscience est tranquille. (…) Fichez la paix à ARISSANI Karine qui n’est ni, de près ou de loin responsable de ce qu’il vit.

Que celui ou celle qui est fort, sois courageux ou courageuse pour venir me poser la question en face au lieu d’être lâche en passant pas des fakes. » A-t-elle conclu.

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