Indépendance Gabon/An-60 : Dieudonné Minlama Mintogo invite au dialogue pour la construction du pays

Dieudonné Minlama Mintogo, président d’Ensemble pour la République (EPR), s’est prononcé par rapport aux festivités marquant le 60e anniversaire de l’indépendance de notre pays. Dans son allocution, il invite les forces vives de la nation à fédérer leurs énergies pour un avenir meilleur.
« Aujourd’hui, le Gabon, notre pays, débute la commémoration des festivités marquant les soixante (60) ans de son accession à l’indépendance. Dans la vie d’un homme, soixante (60) ans, en général, c’est le temps de la retraite.
La retraite, c’est le temps des interrogations, le temps des évaluations, le temps du bilan, le temps des leçons. En somme, c’est le temps des regrets pour les uns et, pour les autres, c’est le temps de la contemplation et de la jouissance. En clair, c’est le temps de la Vérité pour tout le monde !
Dans la vie d’une Nation, pour certains, 60 ans peut paraître jeune, le plus souvent, pour justifier échecs ou ratés, mais pour les autres, 60 ans c’est le temps qu’il faut », a indiqué Dieudonné Minlama Mintogo.
Ce dernier invite les Gabonais sans distinction aucune à consacrer ce moment de réjouissance à la réflexion, a l’échange, ainsi qu’au bilan. Estimant qu’il n’est nullement question ici d’un procès en sorcellerie envers qui que ce soit, mais qu’il est grand temps que soit pris en compte l’implication de tous pour la construction du pays.
« Il doit nous amener à sortir de la léthargie et des postures défaitistes et fatalistes. Ce bilan doit nous amener à fixer pour nous-mêmes, pour nos familles et pour notre pays : un nouveau cap, des nouvelles résolutions et un nouvel état d’esprit. Personne ne viendra développer le Gabon à notre place ! C’est le temps pour chaque Gabonais de prendre ses responsabilités pour lui-même, pour sa famille et pour le pays. (…) Soixante (60) ans, c’est aussi le temps, pour les dirigeants, les acteurs politiques, la société civile, tous les leaders d’opinion et les acteurs au développement de s’arrêter, de mettre de côté leurs intérêts et leurs égos et de s’asseoir ensemble autour d’une table pour parler du Gabon. C’est le temps de s’asseoir non pas pour se partager des postes et des privilèges, comme certains aiment bien le faire, mais pour faire un bilan, sans complaisance, secteur par secteur de nos soixante (60) ans d’indépendance et définir ensemble, unis dans la concorde et la fraternité, un nouveau cap et de nouveaux horizons pour notre pays. » A-t-il conclu.