Fait divers / Major Transport : avec plusieurs passagers à bord, un bus vétuste rend l’âme dans la forêt dense de l’Abanga-Bigné
Les faits remontent au petit matin allant du 10 au 11 juillet 2022 lorsque les clients de Major Transport sont convoqués à 4 h 30 afin d’embarquer à bord des bus affrétés par ladite société de Transport qui devra ensuite démarrer autour de 7 h à destination du grand Nord. Mais c’est sans connaître le comportement rétrograde de certains agents infligeant aux voyageurs leur saute d’humeur.

Au démarrage de l’agence Major Transport au pk 7 à destination de l’intérieur du pays et après avoir parcouru plusieurs kilomètres, le bus visiblement en mauvais état va s’arrêter en pleine forêt dense de l’Abanga-Bigné dans la province du Moyen-Ogooué, exactement à 8 km de la ville de Ndjolé. La raison de cette panne d’après le conducteur est la dégradation d’un filtre, à croire qu’aucune visite technique n’a été effectuée sur ledit véhicule depuis Mathusalem.
Soudain, le chauffeur du bus va s’improviser mécanicien. Ce dernier tente de faire redémarrer le véhicule mais il n’y parvient pas, les clients parmi lesquels ; des personnes du troisième âge, mamans, enfants, et bien d’autres. Sont abandonnés à leur triste sort.
Ne sachant plus trop où donner de la tête, ils vont tout d’abord tenter de joindre par appel téléphonique le service clientèle de la société Major Transport qui malheureusement est injoignable.
Impatients de quitter cette zone où règnent des bêtes féroces, certains des passagers vont décider d’aller demander de l’aide à Djolé, sauf que pour y parvenir il faut battre le bitume.
Ce n’est qu’après réparation, 12h plu tard qu’ils vont rembarquer à bord du bus et s’en aller. D’après les témoignages recueillis au sortir de cette mésaventure, aucun dédommagement n’était à l’ordre du jour.
Concernant cette société de transport pourtant très appréciée des usagers de la route, selon notre source, cette situation est la conséquence de l’appauvrissement du Parc automobile de Major Transport au Gabon. Actuellement il ne serait constitué que des bus vétustes en maintenance, ceux en bon état ayant été déportés du côté du Cameroun où l’ancien propriétaire aurait déposer ses valises et ouvert une autre société de transport qui lui rapporterai bien mieux.
Pour cette raison, il aurait eu intention de mettre un terme à son entreprise au Gabon. Une décision difficile à concrétiser étant entendu que des employés, une cinquantaine (50) environ, se verraient mettre au chômage. C’est ainsi qu’il aurait donné carte blanche à l’équipe locale de poursuivre les affaires, d’où ce rendement approximatif observé depuis l’ère du Covid-19. A-t-on appris.