Élections générales 2023 : l’UDIS dit non à la violence lors des meetings
A quelques jours d’élections qui s’annoncent très serrées, les gabonais sont inquiets. Et les informations qui sont relayées après chaque meeting de pré-campagne ne sont pas pour arranger les choses.

Jeudi 27 juillet dernier, les membres de l’exécutif de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS) ont fermement condamné les violences et menaces à l’encontre de leurs militants et sympathisants, dimanche dernier à Franceville.
« Le RPM est un parti légal au Gabon. Son président, M. Chambrier est un Gabonais, acteur politique, qui a droit à la même respectabilité et aux mêmes égards dus à tous les Gabonais Leaders de partis politiques. A ce titre, il a parfaitement le droit de circuler librement sur le territoire Gabonais, sans restriction de ce droit, et d’y organiser des activités politiques dans les limites des lois de la République Gabonaise », a déclaré Jo-Dioumy Moubassango, porte-parole de l’UDIS, lors de la conférence hebdomadaire du parti.
Du côté de l’opposition, on critique sans retenue les «provocations» des jeunes se réclamant proches d’Ali Bongo Ondimba, venus dans l’intention d’interrompre la causerie politique organisée par Alexandre Barro-Chambrier.
Gourdins, jets de pierres et slogans « Ali président !». Le meeting de pré-campagne d’Alexandre Barro-Chambrier, dimanche à Franceville, a viré à la cohue. Alors que l’homme politique désormais candidat à l’élection présidentielle discourait sur scène, quelques zélés se réclamant proches d’Ali Bongo Ondimba ont scandé « Ali Bongo président », provoquant des réactions de révoltes dans les rangs d’Alexandre Barro-Chambrier. Plusieurs militants et sympathisants ont également été visés par une pluie d’insultes et de menaces.
Un climat de campagne délétère déploré de manière unanime par l’UDIS et son président Hervé Patrick Opiangah.
L’UDIS estime qu’on peut combattre une politique, des idées, mais que la violence dans une démocratie, est un signe d’immaturité. Il a demandé du «sang-froid» et appelé à «bannir la violence des meetings».