Élections 2023 : Bertrand Zibi Abeghe croit pouvoir battre à plate couture le pouvoir d’Ali Bongo Ondimba
"L'appel de Bruxelles", tel est l'intitulé de la déclaration de candidature à l’élection présidentielle de 2023 de Bertrand Zibi Abeghe 7 mois après sa sortie de prison où il resté en détention 6 ans durant.

L’ex député de Bolossoville pour le compte du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Bertrand Zibi Abeghe, refait parler de lui cette fois en s’imposant parmi les leaders politiques du moment dans la sphère politique gabonaise en cette période pré-électorale au Gabon. D’où sa candidature à l’élection présidentielle de 2023.
Celui qui dès sa sortie de prison est allé rendre un vibrant hommage à son ancien allié, Jean Ping, s’est rendu tour à tour dans différentes régions du pays et même au-delà des frontières afin d’échanger avec plusieurs de ses concitoyens sur les échéances électorales à venir. C’est donc suite à cela qu’il a pris la décision de se présenter à la plus prestigieuse des élections : « j’ai écouté et j’ai surtout vu la misère dans laquelle croupis le peuple gabonais actuellement ». A-t-il déclaré dans une vidéo publiée à travers les réseaux sociaux.
Selon Bertrand Zibi, la politique doit être faite autrement au vu de l’attitude de ses compères de l’opposition très souvent contre l’option de la candidature unique. L’heure n’est plus à la division dans sa famille politique mais plutôt à l’unisson en taisant les egos, sachant que les élections se joueront à un tour.
« Je serais volontiers prêt à me mettre derrière quelqu’un, mais il va falloir que nous taisions nos egos et que nous suivions où bat le cœur du peuple du Gabon », a-t-il poursuivi.
Pour certains leaders d’opinion rencontrés par notre rédaction, tout ceci n’est que pure diversion. L’ancien homme fort des Akébé aurait eu une entente avec le pouvoir actuel afin d’être nommé à un poste juteux le moment venu, mais ne pouvant l’annoncé actuellement à ses soutiens il aurait trouvé l’astuce de se déclarer candidat avant de céder à la proposition comme l’ont fait ses prédécesseurs ; Bruno Ben Moubamba, Raymond Ndong Sima, et bien d’autres.