SPORT

Élection à la présidence de la FEGAFOOT : comment peut-on parler de football sans les footballeurs eux-mêmes ?

L'élection du président de la fegafoot, qui aura lieu demain samedi à Lambaréné, fait la une de l'actualité et fait couler beaucoup d'encre et de salive.

Une bagarre semble opposer le président sortant, Pierre Alain MOUNGUENGUI, au pouvoir en place. Le dernier conseil des ministres, a voulu l’écarter de la compétition, en le nommant à la surprise générale, Inspecteur Général du ministère de la jeunesse et des sports, alors que ce dernier est retraité depuis déjà 5 ans.

Dans le même communiqué sanctionnant les travaux de ce conseil, un autre challenger, qui la veille a vu sa candidature rejetée, a été révoqué de son poste de DGA d’un démembrement du même ministère, pour lui permettre d’être toujours de la course.

C’est donc une belle empoignade comparable à un film de Nollywood que vivent les footballeurs, qui semble-t-il, n’ont pas leur mot à dire, alors qu’ils sont les principaux concernés par cette élection.

Plusieurs d’entre eux, constitués en collectif, dorment à la belle étoile depuis près d’un mois devant ledit ministère, sans que les protagonistes et même les différents candidats n’y prêtent pas attention.

C’est donc une élection qui se fait sans eux et sans leur avis, alors qu’ils devaient normalement être les premiers acteurs, qui doivent décider de l’avenir de leur profession.

Pourtant il existe parmi les candidats, un des leurs, mais pas grand monde, même dans cette corporation, ne lui apporte véritablement un soutien de taille, pour renverser le rapport de force, à l’instar de ce qui s’est passé au Cameroun voisin, avec Samuel Eto’o fils et qui va se passer en Côte d’Ivoire avec Didier Drogba.

Que les footballeurs s’organisent pour imposer ce qui est bien pour eux !

Par Obiang Ayemfeghe Allogo

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