CTRI / pouvoir d’achat : Brice Clotaire Oligui Nguema, peut-il enfin donner le pain entier plutôt que le bout de pain aux Gabonais ?
S'interdire de voir les avancées significatives depuis la prise du pouvoir des militaires le 30 Août dernier, c'est faire preuve de mauvaise foi.

En effet, les changements sont remarquables depuis la prise des commandes du pays par le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Cela se traduit notamment par les nominations des nouveaux responsables administratifs tout comme ceux des institutions dont certains sont catalogués hostiles à l’ancien pouvoir.
La classe politique dans son ensemble a applaudi des deux mains l’acte de bravoure perpétré par les militaires, ayant conduit à la libération du Gabon et éviter un bain de sang en cas de répression des populations au lendemain de la délibération des résultats du scrutin de l’élection présidentielle du 26 Août dernier.
Depuis lors, les réactions se multiplient et les attentes des populations plus pressantes. Si certains responsables administratifs, politiques et les chefs d’entreprises véreux répondent devant la justice, les leaders syndicaux eux s’activent à faire en sorte que leurs revendications soient prise en compte par les nouvelles autorités.
Plusieurs dizaines de milliards de francs CFA ont été saisis dans les habitations de certains barons du pouvoir déchu, mais ces milliards sont loin de sortir le pays de son endettement intérieur estimé à près de ¾ de son budget pour l’année 2023, soit 3 602 milliards de Francs CFA.
Au président Brice Clotaire Oligui Nguema et le gouvernement de la transition de faire tout leur possible pour redresser la barque Gabon afin de permettre à plus d’un de vivre dignement après la chute du pouvoir Bongo-PDG considéré comme l’unique responsable de la situation financière chaotique actuelle l’ayant contraint en mi-août dernier a procédé à un « debt-for-nature swap », c’est à dire un échange de dette combiné à des engagements environnementaux sachant que 60 % de ses revenus dépendent de l’exploitation des hydrocarbures ainsi que des ressources minières, telles que le manganèse ou le fer.