Covid-19 / Mesures gouvernementales : des députés et sénateurs de l’opposition disent stop à la mystification des Gabonais
Plusieurs élus, sénateurs et députés de l’opposition se sont accordés à dire non au maintien des mesures d’urgence visant à lutter contre la covid-19 au Gabon. La déclaration à cet effet, a été faite ce jour devant le siège de l’Assemblée nationale, sis au Boulevard Triomphal de Libreville au Gabon.

Après la critique faite par le copil citoyen aux députés gabonais sur leur inaction au contrôle des activités menées par le gouvernement, certains parlementaires Gabonais en l’occurrence ceux de l’opposition ont enfin décidé d’arrêter de se tourner les pouces dans les bureaux et salons feutrés pour défendre les intérêts du peuple qui les a élu.
Ainsi, ces derniers se sont exprimés devant la presse nationale le mardi 25 janvier 2022 devant le siège de l’Assemblée nationale pour manifester leur désapprobation au maintien perpétuel des mesures relatives à la lutte contre la propagation de la covid-19.
Le collectif conduit par l’honorable, Jean Robert Goulougana, indique dans sa déclaration qu’il a saisi le Conseil d’Etat pour faire constater que malgré la non-promulgation par Ali Bongo Ondimba de la loi de ratification visant à maintenir les mesures de prévention précédemment prises en Conseil des ministres, le gouvernement veuille toujours garder le pays dans cet état d’alerte. Constatant l’absence d’un décret de promulgation de cette loi, les élus de l’opposition estiment qu’il n y a aucune base légale portant sur l’application ou la reconduction de ces mesures d’urgence sanitaires.
Ils recommandent au Conseil d’Etat de déclarer caduque les mesures d’urgence sanitaires en vigueur et de les lever étant donné qu’elles ne reposent sur aucune base légale.
Les parlementaires affirment avoir signalé la non-existence juridique de la loi de rectification et du décret de promulgation. “L’Etat de droit est aujourd’hui violé par l’inaction et la carence du gouvernement. Les mesures actuellement en vigueur n’ont plus de raison d’être, et nous espérons que le Conseil d’Etat apporte une réponse rapide à notre requête” a déclaré le porte-parole, l’honorable Jean Robert Goulougana.