Aliment de base traditionnel : le pain de Moanda laisse à désirer
Le pain de Moanda ne donne plus envie d'en manger au lever du jour ou tout au long de la journée pour la simple raison qu’il n'est plus assez consistant en bouche et ne ressemble plus à rien. Tel est le constat fait par la plupart des consommateurs de cet aliment de base dans cette ville du pays.
Les habitants de Moanda ne savent plus vers quel saint se vouer pour résorber cette situation de fabrication de pain de piètre qualité, qui, n’a que trop durée car, datant de la période dite pandémique de la covid-19, (2020-2022).
Réputé autrefois détenir les meilleures boulangeries du G2, Moanda d’aujourd’hui avec sa qualité de pain suscite bien des interrogations. En effet, l’on a du mal à y croire qu’il s’agisse toujours des mêmes boulangeries qui autrefois produisaient un pain exceptionnel. Rien à voir donc avec celui fourni actuellement, incommode et minuscule vendu dans les étales à chaque coin de rue.
Où sont donc passés les services de la Direction Générale de la Concurrence et de la Consommation (DGCC) pour mettre un terme à cette supercherie, à moins que l’on veuille nous faire croire qu’ils n’opèrent que dans le grand Libreville et à Port-Gentil.
Sur ce point, Sevick Mbourou, un habitant de la ville de Moanda témoigne : « Toutes les boulangeries du Gabon avaient décidé de produire ce bout de pain lorsqu’il y’avait pénurie de farine, maintenant elle est terminée. » Dénonce-t-il.
Plus loin, il interroge : « Pourquoi les Libanais de Moanda insistent a produire ce bout de pain, non seulement il est petit, mince, pas de bonne qualité, et ils le vendent quand même à 100 FCFA. » Déplore-t-il. Tout en rappelant qu’à Franceville les boulangeries ont repris à produire la baguette de pain classique.
« Pourquoi insistent-ils ici a le faire, comme si on ramassait l’argent. Et dans tout ça les autorités sont spectatrices. » Conclut-il.
Soulignons que cette problématique soulevée par notre compatriote n‘est pas unique en son genre à la ville de Moanda. À Libreville, Mouila, Port-gentil, Makokou, Lastourville… Le constat est le même, où dans bon nombre de ces épiceries il n’existe que ces bouts de pain infâmes méritant d’être proscrits du marché.
