Concertation Politique : les partis accordent leurs violons en vue de l’organisation d’élections sans heurts
Les acteurs politiques Gabonais constituant la majorité, l'opposition et la société civile sont autour d’une même table depuis le lundi 13 février dernier. lls débattent notamment des questions liées à l'organisation transparente et paisible des élections générales prévues cette année.

Les pendules sont à l’arrêt au Gabon depuis l’ouverture de la Concertation Politique convoquée par le Président de la République Ali BONGO ONDIMBA le lundi 13 février 2023. Cet échange souhaité par l’ensemble de la classe politique locale est actuellement l’unique tribune dans laquelle les idées se choquent et s’entrechoquent dans le but de faire naître des élections sans contestations.
Au nom du patriotisme et du partage des valeurs Républicaines communes, toutes les grandes figures ou presque, aussi bien du côté de la majorité que dans l’opposition ont répondu présent (s) à l’appel du Chef de l’État afin de penser Gabon d’Abord. À l’exception de certains abonnés de la chaise vide et du chantage politique tels : Pierre Claver Maganga Moussavou, Paulette Missambo, Alexandre Barro Chambrier…
Au Palais Rénovation du bord de mer, Ali BONGO ONDIMBA, a dans un premier temps montré la voie aux leaders des partis concernés et impliqués dans cette Concertation Politique qui se tient sur dix (10) jours afin de mettre sur pied des recommandations devant être traduites en lois et que chacun puisse l’intégrer
Cette Concertation Politique augure des lendemains plutôt rassurant pour la paix et la cohésion. Et l’un des signaux fort émis par Ali BONGO ONDIMBA témoignant de sa volonté de changement, est la réduction des mandats eloctoraux à savoir ; Présidentiels, Législatifs, Locaux et Municipaux.
Autrement dit, le mandat du Président de la République passerait de 7ans à 5 ans donc on partirait d’un septennat (7 ans) à un quinquennat (5 ans), par la même occasion les Députés, Sénateurs et Conseillers Municipaux connaîtraient le même sort.
Les acteurs politiques ont donc l’occasion d’écrire une nouvelle page de l’histoire politique de notre pays en pensant au vivre ensemble, à l’héritage léguer, à la postérité, à faire preuve de capacités à transcender les clivages, à penser Gabon d’abord ainsi qu’à faire preuve de patriotisme car les résolutions issues de cette concertation politique devront sceller le sort de notre démocratie quant à l’organisation des Élections sans heurts ni pertes en vies humaines.
Ce n’est nullement une rencontre pour décider de qui devra entrer au gouvernement, si devrait il y avoir un gouvernement d’union nationale ou d’ouverture, mais un moment indiqué d’aborder les sujets épineux tels ; la limitation du nombre de mandats, un fichier électoral sans senteur de doublons, une transparence la plus totale du processus électoral, du dépouillement des bulletins de vote à leur centralisation.
Il s’agit de discuter à cœur ouvert entre enfants d’une même nation sans être accusés à tort ou à raison de tout. Chacun est face à sa conscience et donc tenu responsable en cas de débordements dans le pays.
Le jeudi 23 Février 2023, nous serons situés sur la nature des résolutions retenues et consignées dans un document qui sera ensuite transmis au Président de la République partant du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Alain Claude Bily-By-Nze pour leur mise à exécution.
Vivement que ces recommandations trouvent un écho favorable auprès de la population souvent laissé pour compte en pareille période.