CNOU : Le rapport de la Taskforce sur la dette intérieure met les plans à l’eau

30 milliards de FCFA de factures fictives du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) ont été interceptés. L’ancienne équipe dirigeante est pointée du doigt.
C’est en se référant au rapport de la Taskforce sur la dette intérieure récemment élaboré que l’on découvre des montants plus que douteux. Aujourd’hui, 440 milliards de francs CFA de dettes fictives sur 650 milliards d’engagement de l’État ont été révélés.
Selon nos informations, un réseau de fraudes en terme de prix aurait été démantelé. Il s’agit d’un réseau de surfacturations au sein du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) subit par bon nombre d’étudiants.
Ainsi, 30 milliards de FCFA de factures fictives de l’équipe sortante du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU) ont été interceptés. Autant d’argent endossé à l’état donnant matière à réfléchir aux responsables de la Taskforce.
Un scandale de plus remettant au goût du jour les dettes fictives montées de toutes pièces par les responsables d’entreprises du pays avec la complicité d’administratifs clairement identifiés.
En terme de chiffres donnant le tournis, l’on découvre que des provisions fourni à une centaine d’élèves de l’Ecole nationale des Eaux et Forêts a été facturé 45 millions de nos francs/mois.
La surfacturation détectée nous montre également que le manioc très apprécié comme aliment de base souvent vendu à 300 FCFA, a été facturé au triple, soit 900 FCFA. Le paquet de sucre d’un kilogramme vendu au prix normal de 700 FCFA, a été facturé à 3 500 FCFA. Il en est de même pour le sachet de sel d’un kilogramme vendu à 300 FCFA, facturé à 2 500 FCFA.
Des factures à priori attribués aux services des 5 entreprises adjudicatrices de la restauration des grandes écoles et universités du Gabon en cessation d’activités depuis des années pour raison de non-paiement par l’état. Et le coût global avoisinerait les 90 milliards de FCFA.
À qui profite le crime quand on sait les détournements massifs d’argent ayant fait parler de cette ancienne équipe dirigeante du CNOU.
Des pratiques rétrogrades qui ternissent davantage l’image de cette entité au bord du gouffre. De tels agissements mérite sans aucun doute une réaction blâmable de la part des décideurs. Vivement le nettoyage total de ce type de personnages pour que renaisse à nouveau la confiance tant souhaitée.